lundi 31 juillet 2023

Laniguan - Elk Island

 Journée éprouvante 

Je ne sais pas si c'est lié au gain d'altitude, j'ai remarqué depuis quelques jours qu'elle s'élevait régulièrement pour fréquenter les 500m, toujours est-il qu'il fait de plus en plus frais le matin. Huit degrés au lever du jour aujourd'hui.

Par contre elle s'élève progressivement dans la journée pour culminer à 32° en milieu d'après-midi, le tout accompagné d'un vent très fort, ce qui me demande une bonne concentration pour maitriser certaines trajectoires aléatoires de la moto.

Sans m'en apercevoir j'ai quitté le Saskatchewan pour entrer en Alberta, dommage je n'aurai pas la photo devant le panneau. D'autant plus regrettable que je venais juste de faire le plein. Et oui, la province de l'Alberta est la moins taxées je crois et ça se voit à ala pompe ;)

Côté paysage pas de grands changements si ce n'est l'apparition de pâturages dédiés à l'élevage des vaches, on y également parfois des chevaux.

Je termine la journée dans le parc national d'Elk Island, l'occasion d'apercevoir mon premier ours à 2 pas du Visiter Center !

Coïncidence, dans la dernière grande ville traversée je venais juste de me procurer le spray à Ours, accessoire incontournable ici.

Bon là je n'ai pas eu à l'utiliser, rassurez-vous, c'était un ours noir qui s'est dépêché de finir sa traversée de route en entendant la moto. 



Non, non, je ne suis pas rentré en france :)


Ce n'est que le 2eme rencontré ici et qui plus est le même jour, par contre celui-ci vient de chez nous, premier véhicule immatriculé en France également. Je n'ai pas croisé le propriétaire, dommage on aurait certainement des trucs à raconter...      

Promis, aucune correction d'image sur cette photo. Ensuite orage et pluie toute la nuit :(




630 km de plus...






samedi 29 juillet 2023

Winnipeg Saskatoon

 Changement de décor pour cette journée. Les sapins qui m'accompagnaient depuis le départ ne sont pas au rendez-vous ce matin. Déjà hier en fin de journée j'avais noté quelques changements, l'horizon semblait se dégager et des espaces herbeux prenaient l'avantage sur la forêt.

Aujourd'hui c'est bien plus marqué, passé Winnipeg ce ne sont que plaines et champs à perte de vue. Plus le moindre petit dénivelé qui viendrait casser la monotonie de ces grandes étendues.

Les surfaces semblent démesurées, nos plaines de la Beauce feraient figure de potager en comparaison.

De même, il n'y a pas de ferme, du moins sous la forme où l'on a l'habitude de les rencontrer en Europe. Ici cela ressemblerait plutôt à des complexes industriels, des hangars et des silos mais pas la moindre trace d'habitation attenante.

Un peu plus tard dans la journée des petites bandes cultivées attirent mon attention. Elles jouxtent la chambre de commerce et d'industrie de la petite ville de Yorkton. En fait, chaque bande représente les variétés cultivées dans la région, le volume des récoltes et leur positionnement au niveau de la production international.

Bien sûr je n'ai pas eu le temps de compiler l'ensemble des données pour le présenter ici mais globalement le Manitoba et le Saskatchewan semblent être le grenier d'une partie de la production agricole de l'Amérique du Nord. Je crois d'ailleurs que le Canada est l'un les leader mondiaux de la production de graines de moutarde.

En début de parcours j'ai traversé X=Winnipeg, belle surprise pour cette ville où il doit faire bon vivre.



Notez la ligne d'horizon...

740 km de plus




Nipignon - Winnipeg

Nouvelle journée de liaison avec 730km parcourus. Comme la journée précédente je pars avec le beau temps et même s'il fait encore frais, c'est plutôt agréable. Quand je dis frais, tout est relatif, c'est autour de 17 /18°. Puis cela se couvre graduellement avec l'avancement de la journée et m'oblige à me couvrir davantage alors que pourtant la température augmente pour se stabiliser sur les 25°. 

Pour l'instant les paysages ne changent pas, toujours les grandes lignes droites bordées de sapins. Juste dans la dernière partie on prend un peu d'altitude et apparait alors une route plus sinueuse. Pas de quoi faire toucher les repose-pieds, on en est loin !

Les villes traversées, lorsqu'il y en a ne présente pas de grand intérêt et quant aux villages ils semblent héberger les plus pauvres, plutôt triste. Beaucoup de maison sont à l'abandon, les grandes pâtures qui les entourent sont jonchées de vielles carcasses de voitures ou d'engins agricoles qui finissent de disparaitre dans la rouille et la végétation.

 Seule distraction les travaux routiers, ils sont très nombreux sur cette portions et plupart en circulation alternée. Comme ils s'étalent sur plusieurs kilomètres, il est fréquent de devoir attendre jusqu'à un quart d'heure. Pause obligatoire donc mais peu reposant puisque je dois rester assis sur la moto.

Je m'arrête quelques km avant Winnipeg dans un village nommé Richer qui finalement n'est composé que d'une station-service et quelques commerces. Mauvais choix.

Le Manitoba est le seul territoire au Canada qui observe l'heure centrale dans toutes les régions. En rouge brique ici.



Je passe aujourd'hui dans une nouvelle province, le Manitoba

Trace du jour en rouge





Une certaine vision du camping au Canada, le camping familial. Les familles sont installées à l'année dans un camping équipé pour le loisir. Piscine, jeux pour les enfants, espace d'activités diverses.
La plupart viennent avec leur gros pickup, la remorque chargée de leurs jouets préférés, bateaux, VTT (Gros quad), vélos, etc... Big Toys for big Boys !

Petite anecdote, quand vous êtes tranquillement installé avec votre PC à la seule table bénéficiant d'un peu de courant, ils arrêtent leur engin, V8, échapement viril, jantes de 20 pouces, peinture et chrome étincelants, blondasse sur le siège passager, dans le passage bien sûr, puis vont faire causette 20 minutes laissant moteur en marche et blondasse au frais ! 
Je les croise le lendemain matin déambulant main dans la main dans les allées du camp. Jolie prise n'est-ce pas semble t-il vouloir dire. S'il savait...



jeudi 27 juillet 2023

Rouyne- Noranda / Nipignon

 Nipignon se trouve juste au bord du Lac Supérieur et à une centaine de km de Thunder Bay, ville qui était initialement mon point de chute pour ce second jour. Toutefois comme j'ai déjà dû faire 830 km pour rejoindre Nipignon et que l'endroit est plutôt sympa, un arrêt ici était bienvenu.

Etape longue donc mais sans grande particularité. Juste un petit arrêt en début de matinée pour profiter de la lumière et faire voler le drone.

Comme hier la route est  la plupart du temps bordée de sapin. On observe parfois de vastes espaces déboisés qui ne semblent pas cultivés, du moins en apparence, car en fait ce champs sont certainement des réserves à fourrage pour le bétail.

Un vent fort, voir très fort m'a tenu concentré sur une grande partie du parcours. En regardant la météo ce soir je me suis rendu compte qu'une importante dépression est passée à quelques kilomètres plus au sud, sur les grands lacs. 
Pour une fois j'ai évité la pluie aujourd'hui !

La trace d'aujourd'hui est rouge, je laisserai en bleu les précédentes





mercredi 26 juillet 2023

C'est parti pour l'Ouest

 Aller d'un bout à l'autre du Canada revient à traverser un continent, et concernant l'Amérique du Nord on n'est pas vraiment dans sa partie la plus étroite...
A minima une dizaine de jour me semble nécessaire pour atteindre la frontière avec l'Alaska par la route. 6000 km depuis Montréal.

Aujourd'hui sera la première journée que l'on pourrait appeler "journée de liaison". À coup sûr il y en aura quelques autres auxquelles je devrais pouvoir attribuer cette appellation. En dehors d'une petite centaine de km correspondant à la traversée du parc du Mont Tremblant la suite n'est qu'un défilé ininterrompu de sapin en bordure d'une route en ligne droite.

Petite anecdote, en cours de route je jette un oeil à mon GPS, il m'indique la prochaine intersection. C'est un rond-point et il reste encore 270 km avant de l'atteindre. Ca va, j'ai le temps de me préparer à l'aborder...
À propos des ronds-points, ils sont plutôt rare ici, j'ai l'impression que le Canada commence juste à les tester. Surtout si j'en juge par la manière dont la plupart des automobilistes les abordent. C'est plutôt hésitant, les clignotants sont facultatifs, je crois que pour l'instant ils sont trop concentrés pour y penser. D'ailleurs sur certains d'entre eux des flèches au sol peinte sur la voie de décelération montre la trajectoire à suivre. Une peu comme en Islande où les 
traversés un gués bénéficient souvent d'un panneau indiquant la courbe à effectuer pour suivre le banc de gravier.

Le GPS indique 666 km aujourd'hui

Un peu plus dans mes faits, en effet j'utilise sur les derniers km mon smarphone sur lequel j'ai enregistré mes points d'arrivée. Sur OsmAnd pour ceux qui seraient intéressés...




dimanche 23 juillet 2023

Anchorage 7300 km

 D'accord c'est peut-être un peu ambitieux, d'autant que cette distance ne représente que l'aller simple.

Je n'ai pas encore finalisé le tracé, et d'ailleurs je ne prévois pas de le faire avant mon départ. En effet je n'écarte pas la possibilité de voir quelques aléas venir perturber mes projets et à nouveau me contraindre à m'adapter.

Au moment où j'écris ces lignes le Canada n'en a pas terminé avec les feux de forêt et certaines provinces sur mon parcours, comme le Sasketchewan ou l'Alberta, recensent de nombreux foyer toujours actifs.

Et si ce ne sont pas les incendies, ça reste un long trajet où rien n'est écrit. Peut-être même n'aurai-je pas la capacité à aller au bout.

Pour le moment, ce trajet s'arrête juste après le passage de frontière entre l'Alberta et le Montana, une petite ville qui s'appelle Eureka. Je me demande si cet arrêt dû au hasard m'inspira pour imaginer la suite du parcours...

11 000 km pour le tracé bleu ;)

Au sujet des ours

Pour la partie ouest de mon parcours, l'Alberta, le Yukon ou encore l'Alaska, j'ai parcouru ces derniers jours différents sites traitant des aspects touristiques de  ces régions. 
En marge de l'inventaire des routes à parcourir et des endroits à ne pas manquer ils n'oublient jamais d'évoquer les aspects liés à la sécurité des voyageurs.
Et oui, ce n'est pas tout de les inciter à venir participer au développement économique de leur région, il faut aussi qu'ils aient envie d'y retourner où d'inciter leurs amis à s'y rendre.

Un de ces aspects traite de la présence d'animaux sauvages et notamment les rencontres avec un ours et la conduite à tenir dans ce cas.

Vous saurez alors quoi faire si aucune des attitudes à tenir n'a convaincu l'animal de poursuivre son chemin.
Je vous laisse découvrir...


Que faire si vous rencontrez un ours

Il est rare qu’une rencontre avec un ours mène à une attaque. Le plus important est de rester calme.

Si vous rencontrez un ours qui n’a pas remarqué votre présence :

Essayez de vous éloigner sans attirer son attention et en surveillant tout changement de comportement de sa part;

Faites un grand détour et essayez de quitter les lieux sans être repéré;

Si vous apercevez des oursons sur le sol ou dans les arbres, ou entendez un ours grogner, soyez extrêmement vigilant et rebroussez chemin le plus silencieusement possible.

Si vous rencontrez un ours qui vous a déjà repéré :

S’il y a d’autres personnes avec vous, regroupez-vous;

Parlez à l’ours d’une voix calme, mais ferme;

Si l’ours reste immobile, reculez lentement, sans courir, car cela pourrait provoquer une poursuite. Évitez de faire des mouvements brusques, gardez l’ours à l’œil et quittez les lieux;

Habituellement, l’ours s’éloigne après avoir détecté une présence humaine. Laissez-le partir. Si vous devez poursuivre votre chemin, soyez prudent et faites du bruit.

Si l’ours commence à s’approcher :

En cas de comportement défensif, l’ours semblera stressé ou agité et il se peut qu’il grogne :

Adoptez une attitude non menaçante;

Parlez calmement;

Lorsque l’ours cesse d’avancer vers vous, éloignez-vous tranquillement;

S’il continue d’avancer, immobilisez-vous, continuez de parler et utilisez votre moyen de dissuasion;

Utilisez le vaporisateur anti-ours seulement lorsque l’ours est à moins de 10 mètres (20 à 30 pieds) de vous, idéalement entre 4 et 6 mètres, selon le vent. Orientez le vaporisateur en fonction de la direction du vent et pulvérisez le contenu en plusieurs fois, à deux ou trois secondes d’intervalle;

Si l’ours attaque, étendez-vous sur le sol et faites le mort;

Lorsque l’attaque cesse, restez étendu au sol et attendez que l’ours quitte les lieux.

En cas de comportement non défensif, l’ours vous regardera fixement, la tête relevée et les oreilles dressées :

Parlez d’un ton ferme;

Écartez-vous de son chemin;

Si l’ours vous suit, immobilisez-vous. Criez et adoptez une attitude agressive. Essayez de l’intimider et utilisez votre moyen de dissuasion;

Si l’ours attaque, défendez-vous jusqu’au bout! Utilisez comme arme tout ce qui vous tombe sous la main. À ce stade, vous êtes face à un comportement prédateur. Soyez aussi agressif que possible et concentrez vos coups sur ses yeux et son museau.


Défendez-vous jusqu'au bout ?!? Est ce qu'il s'agit bien de ce qui nous vient à l'esprit ? 
Bon, on peut toujours imaginer une issue positive, après tout j'ai bien rencontré en montant sur le bateau de Port aux Basques un gars qui avait fait la piste nord de Dawson City jusqu'à Tuktoyaktuk - Territoires du Nord-Ouest - et qui m'expliquait s'être muni d'une arme et de n'avoir pas réussi à dormir la nuit.
Je pense qu'il aurait eu sa chance.

Aujourd'hui je continuais sur le repérage des possibilités d'hébergement le long de mes étapes. J'en étais justement arrivé à la route 4 entre Watson Lake et Dawson City.
Il n'y en a pas beaucoup sur cette étape de 900 km mais à mi-chemin je vois quelque chose un peu à l'écart de la route, du côté de Ross River. Comme d'habitude je jette un coup d'œil 
sur les commentaires et cette fois je n'en trouve qu'un, de plus peu engageant dois-je reconnaitre.


<<Le chemin Canol est une ancienne route militaire construite dans les années 1940 au Yukon, prenez la route de Johnsons Crossing à Ross River, traversez la rivière Pelly en ferry puis jusqu'à la frontière des Territoires du Nord-Ouest dans les monts Mackenzie, la route est très dangereuse sous la pluie et méfiez-vous des grizzlis et des loups, soyez prêt!>>

Une hypothèse serait que le gars l'a écrit avec l'intention de se garder cet adorable petit coin, mais j'en doute.
En tout cas je comprends pourquoi depuis 2019 personne n'est venu démentir !

jeudi 20 juillet 2023

Retour Montréal

 Fin de la première partie de ce roadtrip canadien. Après une première tentative la seconde aura été la bonne. 
Quelques provinces et régions traversées, le Québec et sa région Nord Est de la Côte Nord, le Labrador, l'Île de Terre-Neuve - dites plutôt Newfoundland - la Nouvelle Écosse - Nova Scotia -, Le Nouveau Brunswick, L'état du Maine qui lui est au 
États-Unis et retour par le sud du Québec.
En tout 10 000 km parcourus sur lesquels on peut retrancher les 3000 de la première tentative.

Le retour s'est déroulé comme le reste du voyage, une succession de pluie et d'éclaircie.

Un gars rencontré à la première station service après mon entrée dans le Maine, discute avec moi alors que j'enfilais, pour la troisième ou quatrième fois de la journée, ma tenue de pluie à l'abri du auvent, et fini par <Le temps ne vous convient pas dans le Maine, attendez un quart d'heure>. Dix minutes plus tard l'averse avait disparu pour laisser place à un soleil éclatant !





mardi 18 juillet 2023

Cabot Trail

 Nous quittons le bateau avec près une nuit pas vraiment réparatrice de notre précédente journée. Même si les fauteuils sont bien plus spacieux et confortables que ceux d'un avion, il est bien difficile d'y trouver un sommeil de qualité. D'autre part une climatisation réglé au plus frais n'aide pas beaucoup.
Bref, seul petit réconfort, le petit déjeuner !

Aujourd'hui nous avons prévu de parcourir le très populaire circuit touristique nommé Cabot Trail.

Je note ceci, tiré des pages d'un compagnie d'assurance moto québécoise, donc c'est forcément du sérieux :-) 

Peu de routes ouvertes dans le monde offrent des panoramas de l’océan Atlantique à couper le souffle tout en traversant des villages de pêche traditionnels et regorgeant de magnifiques belvédères qui vous implorent pratiquement de vous arrêter pour admirer la vue.

Bien des passionnés de motocyclette font leur pèlerinage sur l’autoroute côtière de 300 km chaque année simplement pour ressentir l’euphorie que procure la conduite d’une moto le long de la côte.

Bon d'accord, la route n'est pas désagréable à parcourir et il aurait été dommage de la manquer, toutefois il reste encore de la marge avant de concurrencer les paysages scandinaves. Mais pour un canadien habitué à rouler en ligne droite et à tourner à l'équerre, quelques vrais virages ont de quoi donner le sourire !








lundi 17 juillet 2023

Cap St Georges

 Le shortcut que j'avais identifié avant de partir ne serait pas praticable dixit les personnes que nous avons interrogés ce matin à ce sujet. Dommage il comportait une centaine de km de gravel road en bord d'un lac tout en longueur, ça promettait une belle balade.
Nous sommes bon pour reprendre la Transcanadienne jusqu'au bout càd Port au Basques, départ du Ferry pour la Nouvelle Ecosse.


En contrepartie nous faisons un détour par le Cap Saint Georges, nous ne sommes plus à une centaine de km près...

Cet endroit était autrefois habité par des francophones de la côte ouest de la province de Terre-Neuve-et-Labrador descendant des Acadiens. Ils se sont installés  dans cette région à partir de la fin du 18e siècle.
À noter que jusqu'en 1904, la France dispose de droits de pêche sur la côte française de l'île de Terre-Neuve. Des pêcheurs français originaire de Bretagne et de Normandie ont fini par s'y installer.

Pour se rendre au cap depuis la ville principale, Stephenville, il faut suivre une petite route qui serpente le long de la côte, souvent en bord de falaise, sur un peu plus de 40 km. Un parc, qui a dû être autrefois un camping, est aménagé à son extrémité. Le site est resté très populaire auprès des campeurs, le lieu en effet lister parmi les meilleurs endroits de bivouac de l'île.
Malheureusement nous n'en profiterons puisque notre nuit est déjà réservée..., sur le bateau !


Adresse sympa pour notre pause déjeuner, le lounge d'un golf, un des meilleurs Burger du voyage !

Plus de 600 km pour aujourd'hui







En route pour Port aux Basques

 Notre séjour sur l'île de Terre Neuve touche à sa fin. Nous reprenons la route N°1 qui est en fait la seule permettant de traverser cette île. L'objectif du jour est Grand Falls où nous avions déjà fait un stop à l'aller.
500 km de grande ligne droite. On pourrait penser que c'est ennuyeux, mais ça ne l'est jamais, il se passe toujours quelque chose, une averse soudaine, des nappes de brouillard. Bref, la météo est là pour nous distraire ici.

Toutefois avant de quitter St John's nous faisons un passage par Cap Spear, finalement le point le plus à l’est en Amérique du Nord, alors que je pensais que cette situation était revendiquée par Signal Hill.
Bel endroit pour les randonneurs où les amoureux de paysages hors du commun. Ici on a la vue sur la baie de St John's pour peu que la brume le permette. Nous arrivons peut-être au meilleur moment, celui où la brume venant du large se rapproche et fini par envahir les lieux.
On a meme la chance d'apercevoir deux baleines venues vraisemblablement se nourrir.






samedi 15 juillet 2023

St John's et Bell Island

 Visite de St John's et de ses environs au programme d'aujourd'hui.

Signal Hill arrive en tête du classement des choses à voir. Le site est populaire car c'est d'ici qu'en 1901 Marconi a reçu la première transmission transatlantique. Elle était émise depuis le Royaume Unis.
C'est aussi une position stratégique dominant la ville et permettant sa protection comme celle de son port. On y retrouve de nombreuses traces des fortification qui se sont succédées au fil du temps.
Mais c'est surtout une magnifique randonnée, empruntée aussi par par les visiteurs que les locaux venus faire leur jogging matinal.





Pour la suite nous redescendons sur la vielle ville en longeant le port. Nous sommes samedi et le quartier est plutôt déjà bien animé. Les rues principales sont fermées à la circulation et les terrasses ont pris possession de l'espace. Les Pub se remplissent et presque chacun propose son concert de musique live. À noter que nous ne sommes qu'en début d'après-midi !



Retour par les rues bordées de maisons aux teintes pastelles et qui s'affichent sur tous les prospectus vous invitant à découvrir la ville.


 


Puis on part faire un petit tour de traversier pour rejoindre Bell Island. 
L'endroit est peu fréquenté par les touristes mais pour Gilles il revêt un caractère particulier, en effet ici se trouve l'origine de ses ascendants et pour lui le moment est particulier puisqu'il découvre pour la première fois cet endroit.






vendredi 14 juillet 2023

Traversée de Terre-Neuve

 Rien de particulier aujourd'hui, on roule jusqu'à St John's que nous atteignons en fin d'après midi.
Comme d'habitude, en alternance des périodes de pluie et de vent...
Le paysage est celui de la Trans Canada Highway, càd alernance de sapin..., avec d'autres sapins 😴
Seule consolation, notre pause déjeuner où nous décidons de quitter la highway et ses restos de chaines saturés pour aller nous perdre le long d'un fjord. On nous y indiquera un petit café familial préparant quelques plats destinés à être emportés que nous dégustons sur la terrasse, face au petit port tranquille, et sous le soleil !




Trop tard pour le traversier vers La Nouvelle Ecosse

 Des fjords et des sommets montagneux constituent principalement le Parc de Gros Morne. C'est la destination touristique à ne pas rater pour ceux qui viennent ici, semblent indiquer les guides. 

Peut-être, d'une part je n'ai encore vu qu'une petite partie de cette île et d'autre part je doute bien d'avoir le temps de la parcourir dans son intégralité, son territoire fait quand même 1/5 de la France et il est ici beaucoup moins aisé de s'y déplacer.
Toutefois, je note une certaine ressemblance des paysages de Gros Morne avec ceux de la Norvège. Humm…, il semblerait qu'un fjords à Terre-Neuve ressemble à son homologue Norvégien…
Ca n'enlèvement bien sûr rien à la beauté de ce site.

Finalement nous ne prendrons pas de suite le traversier pour La nouvelle Ecosse, en effet seul Michel a pu réserver sa traversée. Il ne devait sans doute rester qu'une seule place et on peut supposer que sur ce type de bateau il n'est pas envisagé de placer les motos autre part que sur des places définies. 
Nous avions en effet remarqué, sur la traversée Blanc-Sablon Ste Barbe, que chaque moto disposait d'un emplacement spécifique avec 4 anneaux d'ancrage dédiés. Ceci laisse supposer qu'ici la mer peut être parfois capricieuse et nécessite bien un emplacement spécifique par moto.

Les prochaines disponibilités de départ étant pour Lundi, soit dans 4 jours, Gilles et moi choisissons de mettre à profit ces journée pour pousser jusqu'à St John's.  




jeudi 13 juillet 2023

L'ïle de Terre-Neuve

Le programme de la journée commence par la visite d'un site archéologique situé à la pointe de la péninsule nord de l’île et appelé Anse au Meadow. Les vestiges d’un village scandinave y furent découverts en 1960 

Une reconstitution réalisée à partir des fouilles de ce village  Vikings établi en 1021 permet de se donner une idée de l'habitat et de l'organisation du village.

On estime la population de l'époque à une centaine de personnes. Son occupation ne serait déroulé que sur une trentaine d'années et son utilité semblait être principalement la réparation des navires et l'exploitation pour son bois des forêts aujourd'hui disparues.

A vrai dire les construction sont identiques à ce que l'on peut rencontrer en Islande, ce qui ne serait pas aberrent car l'île est sur la route de terre neuve.

L'après-midi est consacré à la descente vers le parc de Grand-Morne, que nous atteindrons d'ailleurs sous la pluie. Pas de bivouac cette fois, nous louons une sorte de grande tente aménagée, appelée sans doute à tort Yourte ici.

Il parait que les trois prochains jours seront à la pluie, ce qui ne nous incite pas à nous éterniser sur Terre-Neuve. Il est probable que nous nous dirigions vers Port aux Basques pour attraper le traversier pour La Nouvelle Ecosse.