Départ de l'hôtel à 8h00 ce matin. La traversée d'Alger me rappelle les encombrements parisiens à peu près à la même heure. La densité de la circulation ne facilite pas le déplacement de notre groupe de 15 voitures et nous extraire de la ville nous prendra peut-être un peu plus de temps qu'estimé initialement.
L'objectif de la journée est de rallier Ghardaïa, soit un peu plus de 600 km.
A environ 40 km de la ville l'urbanisation se rarifie et nous entamons l'ascension d'un col qui nous emmènera à une altitude d'environ 1200m. La végétation se fait rare et les collines se recouvrent d'une prairie clairsemée d'une herbe de couleur brune. Manifestement il semble que la pluie ne se soit pas manifestée depuis un bon moment par ici. Quelques kilomètres plus au sud et nous redescendons légèrement pour nous stabiliser sur un plateau d'environ 700m d'altitude. La prairie disparaitra totalement pour laisser place à un environnement plus austère et essentiellement minéral.
Nous continuons notre cheminement dans ce décor finalement peu hospitalier jusqu'à notre destination. Seul variété à ce paysage une voie ferrée en cours de construction qui nous accompagne un bon moment et des villes semblant surgir de nulle part et dont les multiples immeubles sont encore, eux aussi, en cours de construction. La capacité des édifices sembles être en mesure d'héberger plusieurs milliers d'habitant, chose plutôt déroutante pour une endroit éloigné de tout et très peu habité.
Ce paysage de chemin de fer et cette urbanisation au milieu de nul part n'est pas sans me rappeler la conquête de l'ouest en d'autres temps et sur d'autres continents...
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| Ghardaïa |
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