Sud Algérien avec Tagoulmoust

 Voici un mois que je me prépare pour ce voyage décidé au dernier moment, un mois pour rééquiper le 4x4 qui n'a pas vu la piste depuis quelques années en dehors d'une sortie de quelques jours au printemps dernier dans la région du Monégros au nord de l'Espagne, un mois pour obtenir un visa un peu particulier permettant l'accès à la région du "grand sud Algérien".
Ces deux derniers jours, début de cette nouvelle aventure, étaient consacrés à la traversée de la méditerranée en direction d'Alger depuis le port de Marseille. Traversée qui d'ailleurs était une première pour moi puisque mes précédentes expériences pour rejoindre le continent africain se sont limitées aux accès via la Tunisie ou le Maroc.
Pour être transparent, et puisque le nom apparaît dans le titre de cet article, je me joins cette année à un groupe pour ce voyage organisé par Tagoulmous Aventure.

Tagoulmoust est un organisateur de Raid 4x4, existe depuis une vingtaine d'années et semble bénéficier d'une bonne expérience sur cette région.

La traversée s'est déroulée sans problème avec un bateau dont l'équipage n'était pas en grève, certains comprendrons aisément à quoi je fais allusion, et un départ à l'heure.
L'inconnue, ou plutôt l'incertitude venait plutôt des formalités de police et de douanes à l'arrivée au port d'Alger. A ce sujet les expériences étaient diverses et l'idée d'une réservation d'hôtel sur la ville alors que le bateau arrivait en matinée confirmait les inquiétudes.
Finalement cette réservation à quelques km du port s'est avérée une bonne idée puisque ce passage en frontière sera certainement au palmarès de mes plus mauvaises expériences. 
Vraisemblablement soit la capacité d'accueil n'était pas en correspondance avec la taille du navire et le nombre de passagers transportés ou des consignes avaient été données pour que les contrôles soient réalisées par des équipes particulièrement zélées. Pour ma part je pense qu'il y avait un peu des deux..., puisque avec une arrivée à l'heure, environ 6 à 7 heures ont été nécessaires pour s'affranchir des différentes formalités inhérentes à un passage en frontière et enfin sortir de l'enceinte du port ! 

Et je ne détaillerai pas les heures passées dans les cales du bateau à respirer les rejets des échappements de ces centaines de voitures avançant cm par cm avant d'arriver à l'air libre où la satisfaction d'arriver à l'air libre n'a été que de courte durée puisque juste après nous avons dû nous engouffrer dans les bâtiments destinés aux fouilles, très zélées pour certaines, où nous passerons le reste de notre après-midi.
Ma conclusion sur cette journée serait que si le Ministère du Tourisme souhaite développer son développement il devrait songer à l'accueil sur son territoire et l'impacte que cela peut avoir...